« Le centre médiéval de Vallfogona del Ripollès se caractérise par une place centrale autour de laquelle, en forme de cercle, les maisons qui conserve des seuils et des balcons séculaires ont été construites. Autrefois, cette ville était entourée de murs et son intérieur n’était accessible que par trois portes anciennes : la porte de la muraille, la porte ouest et la porte du midi.
Dans la partie la plus élevée du centre ville, nous trouvons le château, connu sous le nom de La Sala, qui est actuellement une propriété privée. Il s’agit d’un bâtiment rectangulaire de trois étages et d’une tour de sept étages avec un toit en pente d’un étage, le tout construit en pierre de taille fine avec des murs en craie avec une base de 2 mètres.
Très près du centre ville, nous trouvons un point médiéval datant du 14ème siècle pour traverser le ruisseau de Vallfogona sur la route qui reliait le village au château de Milany et Vidrà, construit par les seigneurs de Milany, qui à cette époque ont déplacé leur résidence du château de Milany au château de Vallfogona.
À 200 mètres du village, dans un lieu appelé Ferrissos, se trouve l’église paroissiale de Sant Julià. Bien qu’elle ait été rénovée au XVIIe siècle, elle conserve une partie de la nef et la façade ouest du XIIe siècle. La façade est formée de trois archivoltes attachées à trois arcs ; l’archivolte extérieure présente quelques ananas travaillés en demi relief.
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Dans les environs du village, nous trouvons la Tosca del Pinetar, une formation rocheuse de plusieurs dizaines de mètres d’épaisseur qui s’est formée par le dépôt lent et continu de carbonate de calcium dissous dans l’eau de la source de la Tosca et qui nous a laissé une incroyable cascade où la roche emprisonne les restes de plantes qui prennent la forme de tiges et de feuilles.
À 200 m au-dessus de la place de la Tosca se trouve le Pinetar de la Obra, un site archéologique d’une ancienne briqueterie ou d’un four pour la production de tuiles et de briques. Il s’agit d’un bâtiment quadrangulaire avec un plan en pierre sèche, comportant essentiellement deux espaces séparés par la grille : la zone inférieure avec le four, et la zone supérieure, la zone de cuisson, où étaient placés les matériaux à cuire, tuiles et briques. On pense que son fonctionnement n’était pas régulier comme un vaccin au niveau industriel, mais qu’il obéissait au besoin de tuiles et de briques qu’avait le village. »
Sanctuaire de la Salut
L’église paroissiale actuelle dédiée à Notre-Dame de la Santé trouve son origine dans un petit oratoire qui existait en 1649, érigé près de la source de la Santé, où, selon la légende, aurait été trouvée l’image de la Mère de Dieu.
